On a écrit que Claude avait toujours été en dispute avec le CAB. Ceci n’est vrai qu’en partie.
Esprit indépendant s’il en était, il supportait mal règlements et tâches administratives. Cependant, il faut observer qu’il a fourni une très précieuse collaboration pour le topo des rochers belges, qu’il a repitonné certaines voies (mais . . . à sa façon évidemment).
Sa ponctualité était exemplaire aux Conseils d’administration du club, dont il fit partie vers les années soixante et où il défendait avec opiniâtreté ses idées.
Enfin, il faut citer sa disponibilité à donner des renseignements sur les itinéraires des Dolomites qu’il connaissait si bien.
Jacques Borlée
Malgré son caractère particulier et son côté solitaire, Barbier s’intéressait à la vie du CAB. Dans les années 60-70 nous nous donnions rendez-vous, peu avant les réunions de gestion du club, dans un café non loin du siège du CAB à Bruxelles. Claudio aimait être tenu au courant des thèmes de discussion et des décisions qui allaient être prises. Il donnait très souvent son avis. Il était un des rares grimpeurs de haut niveau à avoir une « vision » pour le club. Même si son caractère indépendant l’éloignait souvent des décisions collectives, son intérêt pour la vie du CAB est un aspect un peu méconnu et assez étonnant de la personnalité de Claude Barbier.
Georges Janty, ancien président du Club alpin belge (CAB), témoignage publié dans « Cimes 2012 » (GHM)