C’est dans les années 70 que Claudio commença son commerce de livres. Il dénichait de vieux livres de montagne, les rafistolait avec soin et en revendait…
De temps en temps, il parquait sa voiture devant la terrasse du « Chamonix » à Freyr et, comme Jean Lecomte qui avait transformé sa voiture en magasin ambulant de matériel d’escalade, Claudio ouvrait le coffre, qui se transformait en étalage empli de livres.
Il lui arrivait de se déchaîner contre les ignorants « qui ne connaissent rien ni en littérature, ni en histoire »… Il poursuivait alors ses victimes à grands éclats, leur fourrait un livre sous le nez et leur hurlait que « ça » c’était un livre rare, et que si on n’avait pas lu ce livre-là, on était vraiment nul !…
Anne Lauwaert