Dans son ouvrage Traces écrites François Labande évoque en ces termes le souvenir de Claudio Barbier :
« Et dès que l’occasion se présente […] nous filons vers Freyr ou le Saussois. Dans ces hauts lieux de la grimpe, je peux approcher quelques grands noms de la spécialité. […]
Enfin, à Freyr, sur ces falaises lisses et verticales plongeant dans la Meuse, j’avais eu la délectation de voir évoluer Claudio Barbier, sans doute le plus élégant et le plus doué des grimpeurs des années soixante. Discret, pour ne pas dire mystérieux, Barbier figurait l’antithèse de la « vedette », redoutant les cours plus ou moins spontanées tout autant que les feux de la rampe. Longtemps après son accident mortel – un copié-collé de celui du roi Albert Ier – j’ai fait avec plaisir la connaissance de sa compagne Anna Lauwaert, qui mit une grande part de son énergie à publier la biographie du grand grimpeur belge […] »
François Labande, Traces écrites, Éditions Guérin, 2011